Mémoires de Thomas Calonllame, pasteur de Kinsale ;
10 octobre 1980
« Mon voyage en Amérique a été bien plus difficile que je ne le penserais. J’ai été missionné là-bas pour venir en aide aux croyants qui vivaient dans la détresse, la pauvreté et l’insalubrité. Jamais je n’aurais pensé qu’un jour j’en reviendrais tant changé. J’y ai fait une rencontre, celle d’une femme. Pas une amérindienne non, une belle Américaine. Aux premiers regards, j’ai su qu’Elisabeth et moi étions promis à un grand avenir. Elle vit à Blackfeet, une charmante petite ville en grands changements. Elisabeth est anthropologue et a vouée sa vie à la protection des cultures ancestrales. Elle défend là-bas les amérindiens, qui subissent l’oppression d’un tout nouveau dieu : lui qui se fait argent pour nous posséder et nous dépouiller de nous-même. Je confesse avoir pêcher en la désirant si fort que notre union s’est fait chair. Le mariage est prévu dans deux mois, d’ici mon retour de Kinsale. Je sais qu’elle m’attends à Blackfeet. Récemment j’ai été appelé par l’armée Britannique pour devenir aumônier de la Couronne. J’ai accepté parce qu’avant celle que j’aime, mon engagement est et a toujours été premier envers Dieu. Je pars demain pour l’Angleterre donc. Je crains tout de même pour Elisabeth et notre enfant. »

Lettre d’Elisabeth Evans, anthropologue à Thomas Calonllame, pasteur de Kinsale ;
1 octobre 1981
« Thomas, ton fils est né et fête sa première année sans toi : il a tes yeux et tes cheveux. Déjà si petit, je te vois en lui. Je m’inquiète de ne plus recevoir de tes nouvelles Thomas. L’armée t’auraient-elle finalement arrachée à mon cœur ? Je ne sais pas ce qui se passe là où tu es, mais depuis ton départ j’ai du déménager pour me rapprocher des Cheyenne. Mes recherches me poussent souvent à partir loin de la maison et pour ne pas trop chambouler Joseph, j’ai préféré le confier à une sage du camp qui vient le garder à la maison. Tu la verrais ! Elle ne cesse de lui chanter des chansons dans les langues anciennes, priant les esprits pour qu’ils protègent le berceau de notre fils. J’ai comme l’impression qu’elle l’a finalement adoptée. Je suis consciente de ne pas être la mère qu’il lui faut, tu me connais : maladroite, gauche, empotée et j’en passe. Je pense que laisser notre fils entre les mains de ces peuples est plus que sécurisant : ils savent s’occuper des enfants tu sais ! Ne t’inquiète pas pour la pureté de son cœur, je l’ai fait baptiser. En espérant te revoir un jour prochain. Je t’embrasse. »

Lettre du Général Willington à Elisabeth Evans, anthropologue ;
9 novembre 1981
« Madame avec toutes les prières qui vous accompagnent, je me vois chargé de vous annoncer que votre fiancé, le révérant Thomas Calonllame, pasteur de Kinsale, à succombé à ses blessures suite à une attaque alors qu’il aidait les infirmière dans un camps situé en Afrique du Sud. Sa Majesté vous transmettra ses honneurs et vous pourrez venir la rencontrer pour ainsi récupérer la dépouille de votre défunt époux. Sincères condoléances. »


Lettre d’Abey I’kawho à sa sœur, Coahoma I’kawho ;
11 septembre 1993
« Voilà maintenant quelque temps qu’Elisabeth est parti de Blackfeet. Je pense que la mort de son amour ai été pour elle le coup plus fort que tous les autres. Elle a tout laissé, ici, à son fils, sauf son amour pour lui. Les grands esprits veillent sur lui depuis sa naissance mais elle a refusé qu’il soit éduquer selon la volonté du Spirit. Les seules consignes qu’elle a laissé en partant, sur un petit mot sur une table étaient d’expliquer qu’elle l’aimerait toujours mais que la douleur était trop forte pour rester. Elle m’a aussi demander d’habiter ici avec lui, de devenir sa mère. Tu imagines Coahoma ! Moi qui n’ai jamais pu avoir d’enfants ! Même s’il est blanc, c’est moi qui l’ai fait naître et c’est moi qui lui ai donné le sein toute son enfance… La maison qu’Elisabeth nous a laissé est bien grande, suffisamment pour y aménager une chambre pour moi et une pour Joseph. Il continue d’aller à son école que sa mère lui a payé pour toute sa scolarité. L’enfant est très dévoué à son dieu unique… Je ne sais pas si cette nouvelle est de bon augure ou non. Tu sais Coahoma, finalement il est un enfant métisse lui aussi : né de blanc, élevé et nourrit par une amérindienne. Il m’appelle maman et me considère comme telle. Jamais il ne m’a pausé de question sur ses origines. Devrais-je lui en parler ? Je crains que cela ne lui fasse plus de mal qu’autre chose. »

Lettre de Mary Harris, vendeuse de Blackfeet, à Abey I’kawho, mère de Joseph ;
15 septembre 1993
« C’est fou comment je vois le petit grandir ! Il est devenu un enfant blanc amérindien. Je sais que tu as pris une attention toute particulière à l’élever comme ton propre enfant, lui apprenant la culture Cheyenne et je ne te reproche en rien cela. Mais voilà, Abey il faut que je te le dise : à l’école, beaucoup continuent de se moquer de parce qu’il est un blanc abandonné et élevé par une amérindienne. Je me demande souvent s’il le laisseront tranquille un jour ? Tiens, Junior m’a dit que ce matin, il s’était fait emmener dans le bureau du censeur parce qu’il avait frappé un de ses camarades parce qu’il se moquait de lui. Il dit à Junior de ne pas te le dire mais je m’inquiète vraiment pour lui. Junior est son seul ami et bientôt nous partirons. Je crains qu’Joseph demeure seul. »


Lettre d’Aqueme Orawa, prêtresse Cheyenne à Abey I’kawho, mère d’Joseph ;
5 août 1994
« Abey, les grands esprits ont parlé. Ton fils découvrira qu’il est différent. Sa sensibilité et son affection pour toi, feront de lui un être si tendre que même le creux du chêne en frémira. Il ne fait aucun doute, que tu es tout ce qu’il peut imaginer de divin sur cette Terre. Il donnerais tout pour toi, tes beaux yeux qui ne cessent de le réconforter même pendant les plus sombres orages. Ton sourire lui réchauffe le cœur et tes larmes, au contraire, lui nouent la gorge : les esprits disent que tes sentiments se répercutent automatiquement sur ceux de Joseph : il pense comme toi, voit le monde de la même façon que toi et te voue un culte permanent. Les enfants du village disent que lorsqu'il raconte des histoires de légendes incroyables aux autres enfants qui, parfois, daignaient accorder un moment d'attention à ce garçon farouche, c'est toujours une femme portant tes traits qu'il choisit pour héroïne. Je sais que tu travailles difficilement à la ferme pour offrir à ton fils unique, bénit des esprits, une vie bien meilleur que ses parents lui avaient promis. »

Lettre de Joseph Calonllame à Mary Harris, ancienne vendeuse de Blackfeet ;
7 janvier 1999
« Mary, je me permets de vous écrire pour vous annoncer une grande nouvelle : je vais devenir pasteur. Après avoir étudié les lettres anciennes à la ville, aidé maman à travailler les champs et bien j’ai reçu le don de Dieu de le servir. Mère ne comprend pas tellement ce choix de vie ce que je peux comprendre. Mais je ne veux pas qu’elle pense que je veux renier son éducation, qui est sans nul doute la meilleure qu’un enfant puisse recevoir un jour. Je pense même que c’est grâce à elle que j’ai réussi à discerner le réel sens de ma vocation. Je vous envois cette lettre Mary car vous êtes la seule amie de maman et Junior est mon seul ami à moi aussi. Je suis persuadé que vous êtes très heureux pour moi, vous qui avez tant fait pour moi. Je n’ai pas beaucoup changé. Je passe mes journées aux champs avec maman, donc, et n’ai pas plus d’amis que le jour où vous êtes partis. Mais qu’importe ? J’ai trouvé un réel équilibre ici. Je sais que maman s’inquiète pour moi car je ne cherche pas la compagnie d’une femme mais plutôt la solitude – ce qui est étrange pour un blanc dit-elle – et le contact avec les animaux. L’autre soir, elle m’a dit mots pour mots : « Tu as reçu le don d’écouter le dieu que tu as choisi, d’écouter la nature que tes ancêtres t’ont laissé. Des hommes mal intentionnés viennent de tous les horizons pour nous enlever ça. Mais toi, métisse que tu es, tu nous défends, tu vis seul chez toi, avec tes bêtes. Ne soit pas tourmentés par tes croyances car elles font de toi un homme bon. » Je ne sais ce qu’elle pense réellement de moi. Tu sais Mary, Blackfeet a bien changé. Des hommes en costume viennent de tout le monde entier pour nous détruire notre réserve. Mon cœur se déchire à chaque fois qu’une bousculade se provoque à cause de ces histoires. Je vois maman très affectée par ces nouvelles. Elle n’en est plus à sa première jeunesse Mary tu le sais bien. Je m’inquiète pour elle. »


Lettre de Joseph Calonllame, fermier et étudiant en théologie à sa mère Abey I’kawho, fermière ;
21 août 2005
« Maman, les études se passent bien. Je sais que tu ne comprends pas bien ce que je fais, aussi je ne rentrerai pas dans les explications trop longues. J’apprends mon futur métier, mais ne t’inquiète pas, je vais revenir un jour. Ici, la ville est trop grande, il y a du bruit partout et les gens ne cessent de me considérer comme un pauvre fermier perdu. Je ne sors pas beaucoup le soir. Rien ne m’intéresse. Je préfère la compagnie de mon chien que tu m’as offert. Il me rappelle nos moments à la ferme. Il m’arrive souvent, le soir, de rester sur le balconet, de m’asseoir face à la ville, de penser aux champs de Blackfeet et de boire mon vin. Je n’ai pas besoin du bruit, de la sueur et de la cigarette pour être heureux maman, aussi je rentrerai aussi vite que possible ! J’ai appris par Mary que ta santé te faisait des malheurs. Es-tu allé voir Enapay, le fils du guérisseur ? On dit qu’il a reçu les mêmes dons que son père et qu’il en est d’autant plus doué. »

Lettre d’Abey I’kawho, fermière à son fils Joseph Calonllame, fermier et étudiant en théologie ;
27 août 2005
« Que tu es bon mon fils. Si je calcule toujours aussi bien malgré ma toison blanche, tu ne devrais pas tarder à rentrer à la maison… Les esprits seuls savent si je serais encore des notre lorsque tu rentreras. On dit que la maladie qui me touche n’est pas guérissable. Mais inutile de se tourmenter avec ces histoires de grand-mères que je suis. Je m’inquiète bien évidemment de te savoir seul, toujours aussi naïf pour croire que tu peux défendre la terre entière. Le monde est si dangereux. Reviens-moi vite mon enfant. »

Lettre de Thomas Calonllame, militaire à son fils Joseph Igasho Calonllame Jr., fermier et berger ;
27 août 2005
« Mon garçon, je vois que tu es toujours l’enfant que me décrit ta mère. Moi je me suis finalement marié à une jeune Anglaise peu de temps après ta naissance. Tu as un demi-frère ! Il me pause beaucoup de questions sur toi !
Si tu te plais à être solitaire comme tu me le décris, à prendre plaisir à élever tes bêtes et bien continue. Le monde t’apportera que des soucis. Ta mère m’a dit que tu avas tout de même sympathisé avec quelques personnes ce qui me rassure aussi d’une certaine manière. Ne t’inquiète pas, tu es encore jeune mon fils. »

Lettre de Mary Harris, ancienne vendeuse de Blackfeet à Joseph Calonllame, jeune pasteur ;
3 septembre 2005
« Joseph, nous avons tous été émus par les funérailles Cheyenne de ta mère. Je l’aimai beaucoup et je pense que elle aussi. Sache mon garçon que tu n’es pas seul et que Dieu te guide comme toujours. Que ta tristesse ne te rende pas orgueilleux ni impartial mais qu’elle t’ouvre au monde qui nous entoure. La vie est si belle ! J’ai vu à l’enterrement le garçon, ou plutôt l’homme qu’Abey me décrivait. Ho bien sûr il y avait des choses dont on ne parlais pas mais elle m’a dit une chose : qu’au matin de ta vie, elle t’avait aimée, et que chaque jours où elle t’avait nourrit, elle n’avait cessée de remercier les esprits de te garder. Je suis persuadé que les entrepreneurs sont aussi pour beaucoup dans son décès : elle était très angoissée à l’idée de voir détruit cette terre qu’elle cultivait après ses ancêtres. Ne te perds pas comme tu le fais depuis toujours dans cette guerre, elle n’est pas tienne. C’est une cause perdue. »

Lettre de Mary Harris, ancienne vendeuse de Blackfeet à Coahoma I’kawho, tante de Joseph ;
29 mai 2010
« Joseph vit à selon les règles de la nature. De sa nature devrais-je dire. Tu sais je l’ai moi aussi vu grandir, d’un regard bien plus extérieur et je commence à comprendre, je pense, ce qu’il peut ressentir. Il a toujours été très attaché à Abey et à votre culture. Je sais qu’autrefois personne n’a été tendre avec lui mais vous faisiez parti des premières familles métissées ! Les temps ont changés et la preuve c’est qu’il en est devenu pasteur. Oui il est un peu solitaire mais est-ce un mal ? Tu sais, ici au centre ville c’est pas toujours joyeux. Je sais que lorsqu’il vient il passe du plaisir à se promener : il n’est plus l’ourson attaché à sa maman que nous avons connue ! Beaucoup de gens l’apprécient pour ce qu’il est et c’est très bien comme ça. Il a ses habitudes, son rythme et il sait qu’il peut compter sur nous au même titre que l’on peut compter sur lui. En plus d’après ce que l’on m’a dit, c’est un excellent pasteur ! »

Lettre de Joseph Calonllame, pasteur de Blackfeet à sa tante, Coahoma I’kawho ;
9 juin 2011
« Je vais bien merci tata. J’ai finalement réussi à déménager dans une petite maison de briques à l’extérieur de la ville. Pendant mes vacances je suis parti faire la transhumance comme à l’époque de maman. Je n’étais pas sûr de partir à cause des perturbations dues à la construction du centre de commerce au centre ville. Je n’ai pas voulu laisser les autres Cheyennes seuls. Je suis devenu premier intermédiaire entre les indiens et les constructeurs. J’essaie de défendre nos intérêts mais il est difficile de se battre contre le dieu de l’argent. Autrement, j’ai sûrement changé me dira-tu… »

Tu viens de passer la cérémonie d'initiation haut la main et les esprits t'ont attribué comme animal totem le loup, tu rejoins donc le groupe Wise as Wolf. C'est trop la classe, ta fiche plait au staff et te voilà donc avec tes couleurs C'est trop chouette, on sait. Bref, c'est maintenant que tu entres en plein pied dans la vie active de FTWOTS. On attend de toi un minimum d'intégration et tout, pour que tu te sentes à l'aise et tout ça. Anyway. Pour commencer, n'oublie pas d'aller faire ta fiche de liens pour avoir pleins d'amis. Ensuite, tu peux même aller te créer un scénario ou une famille. Puis tout le monde sait que c'est mieux d'avoir un toit pour vivre ainsi qu'un métier pour gagner sa vie. Ensuite viens la partie RP. Ce qui est chouette, c'est que tu as moyen de gagner des points qui rapportent des petites surprises chaque mois. Et si tu aimes les sensations fortes The Spirit viendra dans tes rps mettre le feu. Sinon, si tu aimes les surprises, n'hésite pas à aller réclamer un défi.

Voilà, je pense que c'est tout pour le moment Le plus important, amuse toi avec nous A très vite