Tout le monde avait compris Lenno.
Tout le monde l’avait vu.
C’était le jour du printemps. Si beau, avec les oiseaux chantants, avec le soleil haut dans le ciel. C’était le beau jour du printemps. Un mois d’avance. Un petit mois d’avance qui pourtant, n’inquiétait pas les médecins. Non, pas de souci. Tout allait bien se passer. Ne vous en faites pas madame. Oui, tout aurait dû bien se passer. Jusqu’à ce que sa tête franchisse son corps. Jusqu’à ce que sa tête voit le jour. Trop pâle. Trop blond. Oui, tout aurait dû bien se passer. Car, là, dans cette salle de l’hôpital, un silence de mort venait de prendre possession de l’air. Pas un bruit. Pas une parole. Mais, surtout pas un pleur. Avait-il comprit que quelque chose clochait ? Non… Non. Il ne respirait juste pas. Tout aurait dû bien se passer ce jour-là, mais, ce ne fut que l’enfer. Les questions, les cris. Oui, elle avait honte. Elle avait si honte qu’elle ne savait plus où se mettre. Que dire, quoi faire ? Elle n’en savait rien. A peine inquiète pour le nourrisson emmené d’urgence. Non, à peine. Trop inquiète de savoir la réaction de son mari. Trop inquiète… Qu’allait-elle dire lorsqu’il reviendrait de la grande ville. Qu’allait-elle devoir faire ?!

Il était là, debout, aussi droit que possible, aussi crispé que le corps humain le permettait. Fixant le nourrisson de deux mois endormit dans le berceau. Il venait à peine de rentrer. Quand il avait appris la nouvelle. Son fils était né. Son héritier. Il venait à peine de rentrer quand sa femme avait voulu l'empêcher de monter le voir. Et, il comprenait pourquoi maintenant. Comment ? Il avait les doigts crispés sur les barreaux du berceau. Son fils était blond. Son fils était aussi blanc que la neige. Un soubresaut lui fit bouger les épaules. Comment avait-elle pu ?! Comment avait-elle... Doucement, il se retourna, pour la regarder, la fixer. De la tête aux pieds. Elle, si belle Cheyenne. Dégoûts, rejet. Plus jamais il ne la toucherait. Plus jamais il ne l'approcherait. « C'est fini, mais, cet enfant sera le mien. » Parce qu'il avait peut-être un cœur trop bon. Parce qu'il voulait prendre ses responsabilités ? Il n'en savait rien. Mais, il ne le laisserait pas au bord de la route. Cet enfant était né dans sa famille, il le resterait.

Mais, de famille, il n’y en avait plus. Les années passaient et, le couple se faisait de plus en plus distant. Lui cherchant à vouloir la quitter, elle, s’enfermant dans son mutisme et sa honte. Elle avait si honte…

« Ma..maaa… » Les larmes coulaient en grosses gouttes le long de ses petites joues encore potelées de l’enfance. Là, dans son petit lit, les poings serrés contre les draps, de gros sanglots sortant d’entre ses lèvres. Il voulait sa maman. Si belle femme qui passait tout juste la porte. Un sourire sur son visage. Alors, doucement, il lui tendit les bras. Pour qu’elle vienne l’attraper. Taire son cauchemar. Oui, cette chose qu’elle n’avait jamais faite. Le prendre contre elle, le bercer. Enfin. Enfin elle venait. Jusqu’à ce qu’il sente quelque chose de froid contre son corps, jusqu’à ce qu’il sente ses mains sur sa gorge. « MAMAAAAAAAAAAN ».

Tout clignotait autour de lui. L’air se faisait difficile dans sa gorge alors qu’il se sentait engourdit. Doucement, il ouvrit ses yeux trop bleus, éblouit par le blanc de cette chambre. Un gémissement passant ses lèvres. « Chuuut, tout va bien, tu es à l’hôpital. » A l’hôpital. Pourquoi ? Il ne s’en souvenait plus. Du haut de ses cinq ans, il ne se souvenait plus pourquoi il était là. Hier, n’était-il pas à la maison. Gémissant encore un peu, il referma les yeux, évitant de voir le drame qui se passait plus loin. Le chérif de la ville venant emporter sa mère. Cette femme qui lui avait donné naissance, lui, l’enfant d’un autre. Cette femme qui avait essayé de le tuer. Pour retrouver son bonheur, retrouver son époux. Lui, la gêne, l’imparfait qui n’aurait jamais dû naitre. L’enfant d’un autre.

« Ta gueule ! En fait, t'es aussi lâche qu'elle ! AUSSI LÂCHE ! » La porte claqua violemment dans la petite maison alors qu'il mettait les pieds dehors. En colère, encore une fois. Après son père. Tsss, son père. Il ne lui avait pas fallu attendre ses dix ans pour comprendre que quelque chose n'allait pas. Lui, si blond et si pâle dans cette famille si chocolat, si brune. Il n'avait pas fallu qu'il attende ses dix ans pour comprendre qu'il n'était pas réellement d'ici. Et pourtant, on ne lui avait jamais rien dit. Non, jamais. Il avait juste comprit tout seul en vieillissant, en voulant à son père, en voulant à la terre entière. Se sentant aussi orphelin qu'un autre. Son père n'étant pas le sien. Sa mère...cela faisait bien longtemps qu'il ne la considérait plus ainsi. Cela faisait bien longtemps qu'il n'en avait plus. Depuis qu'il avait compris, lui, enfant innocent, ce qu'elle avait voulu faire. Il n'avait plus jamais prononcé ces mots, maman ou mère. Violemment, son pied heurta la poubelle, la renversant sur le sol avant de s'éloigner en courant. Pourquoi sa vie devait-elle être aussi pourrie, c'était de la merde. Tout était contre lui. Qu'avait-il fait aux esprits pour qu'ils lui en veuillent ainsi ? Il n'avait rien fait, lui, à par être né. Ce n'était pas de sa faute. Rien n'était de sa faute. Rien.

Les mains dans l’huile, il écoutait son père parler. Silencieusement, intéressé. C’était un peu le seul endroit où ils arrivaient à s’entendre. Passionnés par la même chose. Oui, c’était un peu leur sanctuaire où ils savaient pouvoir se sourirent sans mal. L’un apprenant à l’autre. Ici, dans le garage, ils ne se battaient jamais, s’engueulaient jamais. C’était assez étonnant, mais Lenno appréciait cette pause dans ses douleurs. Pouvoir juste bosser, faire de la mécanique sous son regard fier. Parce que finalement, même du haut de ses vingt ans, il n’était qu’un gamin. Un môme à la recherche de la fierté paternelle. Fierté qu’il lui offrait en le voyant travailler avec passion et génie. Il était fait pour ça. C’était lui qu’il lui avait dit un jour. Et, ça le faisait sourire, ça le rendait tranquille. Lui, qui était pourtant toujours en total conflit avec lui. Son paternel. Qui pourtant l’aimait. Oui, il le savait. Qu’il l’aimait malgré tout ça. Malgré cette différence qui se voyait depuis son premier jour. C’était lui seul qui l’avait élevé, lui seul qui l’avait aimé. Alors qu’il avait été rejeté par la plupart des autres.

Lui, le bâtard des Ahtahkakoop.

Tu viens de passer la cérémonie d'initiation haut la main et les esprits t'ont attribué comme animal totem (lapin), tu rejoins donc le groupe (scared as rabbit). C'est trop la classe, ta fiche plait au staff et te voilà donc avec tes couleurs C'est trop chouette, on sait. Bref, c'est maintenant que tu entres en plein pied dans la vie active de FTWOTS. On attend de toi un minimum d'intégration et tout, pour que tu te sentes à l'aise et tout ça. Anyway. Pour commencer, n'oublie pas d'aller faire ta fiche de liens pour avoir pleins d'amis. Ensuite, tu peux même aller te créer un scénario ou une famille. Puis tout le monde sait que c'est mieux d'avoir un toit pour vivre ainsi qu'un métier pour gagner sa vie. Ensuite viens la partie RP. Ce qui est chouette, c'est que tu as moyen de gagner des points qui rapportent des petites surprises chaque mois. Et si tu aimes les sensations fortes The Spirit viendra dans tes rps mettre le feu. Sinon, si tu aimes les surprises, n'hésite pas à aller réclamer un défi.

Voilà, je pense que c'est tout pour le moment Le plus important, amuse toi avec nous A très vite