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 [DEFI] Éclairs, bouquins & gouttes de pluie

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Kaya A.Frye
Kaya A.Frye
Chants : 776 Arrivé(e) le : 20/07/2014
Avatar : Kaya Scodelario

Age : 26
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MessageSujet: [DEFI] Éclairs, bouquins & gouttes de pluie   [DEFI] Éclairs, bouquins & gouttes de pluie EmptyVen 25 Juil - 20:41

Défi de Kaya
Comme souvent, tu as passé le reste de ta journée à la bibliothèque. Traquant tes ancêtres, tu n’as pas aperçu le vent se lever et prendre possession des rues de Blackfeet. Plongée dans ta lecture, tu n’as pas non plus fait attention au petit poste de radio que la bibliothécaire venait de mettre en marche, annonçant d’une voix grésillante un gros orage. Le vrombissement du tonnerre te ramena à la réalité et tu te rendis compte que la bibliothèque était quasiment vide. Les orages pouvaient s’annoncer violents dans la région. Ce fut au moment où tu remis le nez dans ton livre que tout devint noir. Plus de courant. Ton téléphone n’a plus de batterie et les rafales de vent et la pluie battante t’empêche de quitter les lieux.

Décris-nous la situation et comment Kaya va faire pour s’en sortir.

Tes 5 mots obligatoires sont : Tortue, banane, parfum, piano, lampadaire



éclairs, bouquins & gouttes de pluie
libre ∞ Kaya
Le réveil fut dur ce matin. Toujours éveillée la première en temps normal, aujourd'hui Guyapi a même du venir me lécher pour que je me secoue un peu. Je ne me suis levée qu'à onze heure, un samedi on a fait pire mais cela n'a pas empêché ma mère de s'inquiéter. Elle m'a bourrée de remèdes traditionnels persuadée que je couvais une mauvaise grippe ou quelque chose du genre. Je me suis laissée faire, il faut dire que je n'ai plus guère l'occasion de me faire chouchouter et les petites potions de maman sont toujours douces au goût contrairement à ce qu'on s'imagine alors j'en profite ! Mais ce n'est pas une maladie qui m'a gardé au lit, juste un mauvais pressentiment. Il y a des jours comme ça où on serait tenté de somnoler du lever au coucher du soleil. Rester à ne rien faire. Sauf que c'est le genre de journées qui sont interdites aux gérants d'un ranch, en effet, les soins qu'il nous faut attribuer aux chevaux sont quotidiens. Une fois levée je suis donc passée sous la douche pour me réveiller complètement puis j'ai rejoins le reste de la famille Frye dans les écuries. Il ne restait plus que deux chevaux à brosser et je m'en suis donc chargée avec le sourire car, pour une fois, l'ambiance entre Cami et le reste de la famille était plus ou moins agréable. En tous cas aucun cri ne retentissait dans le manège. La journée commençait finalement sous les meilleures auspices et j'ai donc tiré un trait sur mon mauvais sentiment du réveil. Après quelques lancés de balles avec mon cocker j'ai entreprit de monter un poney arrivé la veille. La petite bête sera destinée aux cours pour enfants que donne mon père le week-end mais étant la plus légère de la famille je suis chargée de l’entraîner un peu avant ses premiers contacts avec les bambins. Craignant de l'épuiser nous n'avons travaillé que peu lui et moi, pourtant le temps passe vite et il était déjà seize heures quand j'ai abandonné les écuries pour rejoindre la maison familiale. Là je m'apprêtais à manger lorsque Kaliska m'a téléphoné pour me prévenir d'une découverte qu'elle a fait dans la matinée dans la réserve de la bibliothèque. Intriguée je lui répondais que j'allais la rejoindre pour étudier le document avec elle lorsqu'elle m'annonça ne pas pouvoir rester avec moi mais que sa collègue me transmettrait les papiers. Quelque peu déçue de devoir travailler seule, je n'en laissais rien paraître et acceptais sa proposition. Emportant une banane, une bouteille d'eau et les carnets où je conserve la trace de chacune de mes analyses de doc, je pars bien vite pour la bibliothèque, perchée sur mon vélo. Tout en roulant je repense à ce que mère m'a dit avant que je ne parte : « N'oublie pas que la fête du lycée à lieu bientôt, tu devrais peut-être réviser ton piano au lieu de passer ta vie à remonter la lignée de tes ancêtres ! » Elle n'a sans doutes pas tort. Des recherches je peux en faire éternellement tandis que le petit récital que l'on m'a proposé de donner lors de la fête du lycée, en souvenir du temps où j'y étudiais encore,  n'est une occasion qui ne se présenterais qu'une seule et unique fois. Cependant je ne parviens plus à toucher un clavier depuis que je sais pour Leyti & Jolan. En effet c'est avec mon meilleur ami que j'ai appris à jouer de cet instrument et je nous ais toujours imaginé jouer à quatre mains le jour de notre mariage...De belles illusions. Je serre les dents et finis le trajet à bouillonner intérieurement. Trop concentrée sur mes pensées qui se consument les unes les autres, j'en oublie de regarder la route et je manque à deux reprises de foncer en plein dans un lampadaire. J'arrive enfin devant la bibliothèque. J'y pénètre tout enthousiaste à l'idée de me plonger dans mes recherches ce qui me permettra certainement d'oublier Leyti. Arrivée au guichet j'offre un ravissant sourire à la dame au comptoir mais ne dis mot. Elle me connaît bien cette bonne femme. La tortue qu'on la surnommait mes frères et moi. Tirant sur la cinquantaine, quelque peu rondelette, les cheveux toujours tirés en arrière et ce parfum, cet horrible parfum anisé qu'elle traîne depuis que je la connais au moins! Mais c'est Betty et on lui pardonne son écœurante odeur parce que c'est une femme courageuse et serviable . Stricte aussi, sans aucun doute, il suffit de la voir gronder sur les classes de maternelles et de primaire qui viennent chaque mois emprunter des livres. Mais c'est qu'elle les aime ses bouquins et qu'elle ne voudrait pas qu'on les abîme. Je la comprends. Quoi qu'il en soit, j'ai beau l’apprécier je ne suis pas plus à l'aise avec elle qu'avec d'autres et ce qui est pratique c'est qu'elle a fini par le comprendre. Dès lors je ne lui parle jamais beaucoup mais elle comprend mes requêtes malgré tout. Elle me tend donc un vieux registre national du siècle dernier et m'adresse un clin d’œil que je lui rends timidement avant d'aller m'installer sur un appui de fenêtre comme à mon habitude, loin des autres lecteurs. Et là, je me plonge dans ce monde fascinant qu'est l'histoire. Et je lis et je découvre, et je m'émerveille. Hors du temps. C'est toujours ainsi lorsque je me plonge dans le passé des Cheyennes. Tellement de légendes, de personnalités, d'aventures sont encore à dévoiler. Alors j'oublie le monde qui m'entoure et je me laisse emporter. Soudain un coup de tonnerre me sort de ma lecture. J'observe la bibliothèque. Presque vide. Je jette un œil par la fenêtre et réalise que la météo s'est grandement dégradée. Un orage violent a éclaté et je ne me suis rendue compte de rien. Je sais que les orages sont souvent très violents à Blackfeet mais je ne m'inquiète pas vraiment...lorsque soudain la lumière clignote et s'éteint. Plus de courant. La nuit, le néant tout autour de moi. Je pense à Lomasi, l'ancienne gérante du Waki Diner qui s'efforçait de me faire admettre depuis que je suis gamine, que le noir est le domaine des esprits et qu'il ne faut donc pas en avoir peur à moins d'avoir quelque chose à se reprocher. Ais-je quelque chose à me reprocher? Je prends quelques secondes pour y réfléchir. Je ne pense pas. Rassurée je progresse en tâtonnant murs et étagères. Je me prends les pieds dans les chaises et ce à plusieurs reprises mais je cherche à étouffer mes cris. En effet entendre ma voix résonner dans la grande salle vide ne ferra qu'empirer mon état de panique. Oui, je sais, les esprits ne feront rien je n'ai pas mal agit récemment...Mais bon, Lomasi n'avait pas la science infuse non plus donc en effet je suis en état de stress! Mais soudain un son se fait entendre et me fait crier de surprise. Ce n'est que mon téléphone. Mon téléphone qui m'annonce ne plus avoir de batterie et qui s’éteint sous mes yeux! Légèrement désespérée je sens une présence dans mon dos. Je me retourne et tombe nez-a-nez avec la tortue qui m'éblouit avec une lampe de poche. Suis-moi petite! m'ordonne-t-elle avec autorité. Redevenue une enfant je la suis et voyant que je suis en vélo elle me propose de me ramener en voiture. Ravie j'accepte d'un signe de tête. Une fois au ranch je réalise que l'orage a ramené l'animosité habituelle à la maison. En effet, contrairement à ce matin, toute la famille se tape dessus. Ré adoptant l'excuse de la maladie je monte bien vite m'enfermer dans ma chambre et m'empresse de charger mon téléphone.Peut-être devrais-je en acheter un second pour ne plus jamais revivre ce genre de mésaventure...A méditer!
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