Petite soeur, je connais ta peine et ta douleur..

Daisy & Italia

Les relations entre les humains sont vraiment compliqués et autant vous dire que les relations entre soeurs le sont encore plus. Et cela, je suis bien placée pour le savoir puisque malgré mes efforts Daisy me détestait. Depuis toujours. Quand on allume sa télévision, on voit toujours la même histoire ou du moins la même fin entre les soeurs d'une même famille. Soit elles s'adorent, sont complémentaires, se soutiennent envers et contre tout. Soit elles se sont déchirés par le passé pour une histoire commune -souvent un homme- mais finissent par se retrouver et s'aimer comme lorsqu'elles étaient enfants. Avec Daisy c'était complètement différent, d'aussi loin que je me souvienne, nous ne nous sommes jamais entendue. Ma mère a cacher mes vices pour faire de moi une enfant un peu près parfaite et surtout pour que Daisy ne suive pas mes traces. Alors finalement, elle a pourrie nos deux vies et on ne se comprend pas. Je ne l'a comprend pas et je dois bien avouer que durant mes déboires j'avais assistée à beaucoup de problèmes, croisée quelques junkies. Mais découvrir que parmi les junkies de Vegas se cache votre petite soeur, ce n'est pas facile. Et surtout, je ne savais pas comment le gérer, comment lui parler sans la braquer. Je ne mentirais pas, j'espérais la détourner de tout cela avec nos plans de vengeances et je pensais y être arrivée. Surtout qu'en découvrant le petit sachet blanc sur le siège de ma voiture, je pourrais sans trop de mal en déduire une chose : elle avait conduit ma voiture sous je ne sais quel drogue. Et cela me rendait folle pour la simple raison qu'elles auraient pu nous tuer toutes les deux sans le moindre remords, tout comme bousillé notre seule moyen de transport sans que nous n'ayons les moyens de le réparer -et ce n'était pas sur l'assurance qu'il aurait fallut compter-. J'ignorais si elle était consciente de tout cela, de tous les dangers que sa connerie comportait. J'ignorais si c'était mon côté sociale ou mon côté famille qui intervenait mais il fallait que je lui parle, c'était obligatoire, je ne pouvais pas la laisser se détruire aussi facilement. Maintenant, il fallait que je sache comment la prendre sans la brusquer, sans qu'elle ne m'envoi ou qu'elle ne décide de fuir la ville, Daisy était une Doyle, une personne capable de tout.. du meilleur, certes mais aussi du pire et aller savoir pourquoi, notre famille choisit toujours le pire. J'étais assise dans mon lit, dans notre chambre d'hôtel, Daisy était juste a côté, encore endormie. De mon côté, je fixais ma veste et le sachet que je savais à l'intérieur. Il fallait que je trouve une solution, une solution que je cherchais depuis plus de deux heures maintenant. Poussant un long soupir, je finie par me lever et rejoindre la salle de bain pour me préparer. En sortant de celle-ci, elle était réveillée. « Alors bien dormi ? » Je lui souriais naturellement. « Un petit déj en ville, ça te dis ? »