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 Evolution des organismes de la boite de pétri {Hateya et Huyana}

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Huyana A. Livingstone
Huyana A. Livingstone
Chants : 401 Arrivé(e) le : 23/07/2014
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MessageSujet: Evolution des organismes de la boite de pétri {Hateya et Huyana}   Evolution des organismes de la boite de pétri {Hateya et Huyana} EmptyLun 28 Juil - 6:30


La Boite de pétri...

Mes cheveux entassés en un chignon grossier et recouverts par une charlotte peu élégante -Pourquoi faut-il toujours que me reviennent les accoutrements ridicules? Ils ont bien réussi à réaliser des toques de toute beauté, même pour les petits chefs, alors que moi, j'ai l'impression d'avoir une méduse sur la tête-, mon corps enveloppé dans une blouse blanche assez large pour accéder aux exigence de la dernière note de service A562-B26 sur al tenue vestimentaire ("une tenue large permettant l'aisance des mouvements de chaque membre du personnel est de rigueur. Plus aucun écart à cette règle ne sera permis. Les personnes ne respectant pas cet ordre se verront dévêtis et appelés à apprendre, de leur humiliation, la nécessité d'un tel principe, pour la sauvegarde des vies" -ridicule) et mes pieds voyageant dans des "Crocs" tout aussi austères que le sont les mamies pince-sec qui n'offrent jamais de biscuits secs à leurs petits-enfants, ou s'amusent à leur jouer des tours dans le seul but d'en rire puis de les réprimander pour leur sottise, je me sens, je l'ai dit, ridicule. Mais je m'en fiche. les apparences sont ce qu'elles sont, je sais que je ne suis pas ce que je laisse paraître. Idiots ceux qui s'arrêteront pour une tenue ou un manque de couleur. J'évolue dans cet environnement si sécurisé qu'il me semble inséré dans une boite de pétri et observé à chaque seconde à la loupe d'un scientifique. Je me dirige vers la salle de réunion et écoute les remarques concernant les événements et constantes des patients relevés lors de la garde de nuit. Quelques notes sur un bloc. Des idées qui se culbutent en moi. Mes patients ne retrouveront jamais une vie normale -je suis un peu comme eux finalement-. Sans frapper -pas besoin d'entendre sa voix pour le reconnaître, il est le seul à agir ainsi-, le chef de service -de mon service- entre dans la pièce et, sans transition, me tire de mon écoute passive afin de le suivre. Une fois dans le couloir, il m'informe qu'une stagiaire s'apprête à venir nous observer. Ici. a partir d'aujourd'hui. De Maintenant. Je me demande où il veut en venir, et il répond à mon interrogation non formulée ; "tu seras sa marraine, son aide. Tu as les compétences requises, et c'est toi seule que je veux pour t'occuper d'elle". "Elle", je crois qu'elle s'approche au loin. Elle, c'est Hateya, me dit-on. Souriante, je fais un pas vers elle pour manifester mon avenance et lui souhaiter bienvenue -même si personne ne devrait faire ça, je préférerais ne pas travailler ici, ne pas être nécessaire aux patients que je visite chaque jour -personne n'aimerait cela-..

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Dernière édition par Huyana A. Livingstone le Jeu 31 Juil - 8:19, édité 3 fois
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Hateya M. Blackwood
Hateya M. Blackwood
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MessageSujet: Re: Evolution des organismes de la boite de pétri {Hateya et Huyana}   Evolution des organismes de la boite de pétri {Hateya et Huyana} EmptyLun 28 Juil - 12:49

Stage Medical

« Fais attention à toi ! Ne parle pas aux inconnus ! N'oublie pas de te protéger ! Mange bien ! » Des avertissements qui retentissent dans les oreilles, tandis qu'on peut bien se demander de quoi ils peuvent bien avertir. D'une future fête alcoolisée ? D'une rencontre avec un autre genre d'espèce ? Un entretien d'embauche ? Une course dans un endroit inhabituel ? Que nenni ! Toutes ses paroles laissées dans les oreilles d'Hateya Blackwood, par une mère qui angoisse comme si sa fille avait cinq ans, sont là pour la protéger d'un stage en tant qu'infirmière. La vocation d'Hateya n'est pas de devenir infirmière et de travailler dans un lugubre bâtiment blanc. Son futur se fera dans la réserve ou en dehors à tracer sa route. C'est tout ce qu'elle veut, mais la bonté qui l'anime chaque jour l'a poussé à accepté le stage que lui proposé son professeur de biologie médicale. Ce cours était sans doute le plus passionnant auquel Hateya pouvait assister et elle appréciait le professeur encore plus d'autant que cette dernière avait des origines Cheyennes. Elle avait le sourire des anges, de ceux qui gardent vos secrets et veilleront sur vous quoiqu'il se passe. Et elle écoutait tout ce que ses élèves pouvaient lui dire, aussi bien qu'ils avaient eu un chien la semaine dernière que le fait d'un proche décédé. La jeune fille traversa la forêt. Pensé à un animal domestique lui faisait plaisir, même si elle aurait tellement apprécié s'entendre avec un animal des bois. Parfois ils venaient la voir lorsqu'elle restait calme, sans bruit à réfléchir sur sa vie. Mais la plupart du temps ils étaient bien trop peureux de ce que les chasseurs pouvaient leur faire. Si on avait le bonheur de sortir la nuit par ailleurs, on pouvait les voir traverser une route ou courir le long des champs, dans un jeu inconnus qu'ils avaient entre eux. Tellement libre, une vie de danger, une vie d'adrénaline qui ne s'occupait pas de l'insouciance qu'ils avaient. De vrais petits êtres libres. La forêt à cette heure-ci de la journée était illuminé par des rideaux de lumières. Les grands arbres bouchaient la vue, mais le soleil percé quand même à travers les feuilles. Hateya était à pied. Bottes de marche dans les pieds, pour éviter de glisser sur une bouteille de verre qu'un malheureux aurait laissé là, une chemise blanche, une veste en jean et un jean assez sombre, ce n'était pas forcément la tenue adéquate pour le travail d'observation qu'elle allait faire. Tant pis. Elle n'en avait que faire, on lui donnerait bien quelque chose pour se couvrir non ? Tout le monde ne peut pas se balader avec une tenue d'infirmière, ou en avoir une dans son placard. Hateya ignorait si c'était une coutume de l'homme blanc d'en avoir une. Elle franchit alors la limite de la réserve pour se retrouver à Blackfeet.

Depuis qu'elle allait hors de la réserve, elle trouvait que le monde des blancs était étrange quoique fascinant. Et elle avait l'impression d'être une gamine qui découvre la vie. Tout lui paraissait magnifique, irréel et on pouvait même croire qu'elle ait peur qu'on lui enlève cette beauté. Hateya n'aimait pas comment certains pouvaient se comporter, mais rien n'y faisait elle passait toujours outre pour aller vers eux. La jeune fille savait où été le centre médical de Blackfeet et ce n'était pas vraiment à côté, mais elle s'en fichait. Prenant appuie sur ses jambes, sa course démarra. Elle faisait tout à pied. Elle ne voulait pas utiliser un vélo, parce qu'il fallait déjà en faire et en acheter un ; la voiture était bien trop bruyante et peu utilisé dans la réserve, quant aux chevaux, elle les évitait pour une raison obscure. Donc elle avait entreprit de courir ou de marcher pour se rendre dans une endroit. En arrivant dans Mapple Street. Elle s'arrêta. Comme un dégénéré, elle s'appuya contre un mur quelques secondes pour reprendre sa respiration. Certes l'habitude lui permettait de ne pas trop souffrir lorsqu'elle courait, mais Hateya avait besoin dans tout les cas de souffler pour reprendre des forces. À partir de là, elle marcha. Jamais elle n'avait eu besoin d'aller au Medical Center. Généralement, elle utilisait sa propre médecine pour se soigner, ou alors elle laissait passer lorsque ce n'était pas trop grave. En même temps, elle se disait que ses ancêtres avaient dû connaître des jours sans médecine blanche, sans que pour un petit bobo on ait envie de traverser une ville entière pour se rendre dans ce bâtiment blanc. Pourquoi cette couleur blanche, si triste, là où le sang pourrait gicler ? Hateya n'avait jamais compris ça. Le bâtiment lui faisait face. Ni en avance, ni en retard, ni même à l'heure, elle savait juste qu'on l'attendait peu importe l'heure qu'il pouvait être. Et faire attendre les autres n'était pas son genre. Si on pouvait lui accorder une qualité c'était bien celle-là. Hateya tenait ses promesse, autant sur la ponctualité que sur les autres choses en général. Et elle aimait qu'on les tienne envers elle. La jeune fille remit bien son sac sur ses épaules. Elle saisit sa masse imposante de cheveux, et toujours sans entrer dans le bâtiment, Hateya attacha ses cheveux dans un tresse qu'elle noua par la suite en chignon. Les cheveux pouvaient être long, beau ou non d'ailleurs, ils devaient parfois être attachés et non pas rester à l'air libre comme la vrai nature qu'il devait avoir. Enfin Hateya poussa la porte d'entrée. Elle faillit renversé une dame qui sortait dehors pour fumer on ne sait trop quoi, mais la jeune demoiselle après lui avoir dit pardon dans un signe de politesse, se dirigea vers le guichet d'accueil.

« Bonjour, je viens ici pour un stage en tant qu'infirmière spécialisé. Je m'appelle Hateya Blackwood, je suis étudiante en biologie.
- Deuxième étage, c'est votre service.
- Merci


Hateya tente de sourire à l'hôtesse d'accueil, mais celle-ci semble avoir trop de choses à faire pour lui accorder un seul regard. Tant pis. La jeune Blackwood monte les étages, sans vraiment savoir où elle va, elle soit bien se l'avouer. Elle demande plusieurs fois son chemin, quand bien même certains ne savent que lui répondre. Enfin elle arrive dans un couloir, où deux personnes au loin discutent. Hateya s'en va vers eux afin de demander s'ils en savent plus que les autres, mais la jeune infirmière s'approche d'elle pour lui souhaiter la bienvenue. La femme sourit, ce qui plaît beaucoup à la jeune Cheyenne. Cette dernière ne sait pas si elle doit serrer la main, faire la bise ou encore juste saluer simplement. Alors elle se penche comme pour faire une révérence et se présente.

« Je m'appelle Hateya Blackwood. Je suis ici pour le stage.

Et tandis qu'elle relève la tête, elle sourit à la personne en face. Hateya attends que celle qui doit être sa marraine, si elle ne se trompe, se présente – sauf si elle veut que la Cheyenne l'appelle marraine à longueur de temps. D'un coup Hateya se rends compte que la duré du stage n'est pas mit sur la convention, ou alors elle l'a oublié et prise de panique, elle sent son cerveau fourmillé devant une angoisse qu'elle avait cacher au fond de ses pensée : sera-t-elle à la hauteur ? Ses jambes tremblent un instant, mais elle tente de les contrôler afin quelques difficultés. Prions pour que la femme en face d'elle, qui semble appartenir au peuple Cheyenne, n'ai rien vu.

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Dernière édition par Hateya M. Blackwood le Mer 30 Juil - 16:03, édité 2 fois
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Huyana A. Livingstone
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MessageSujet: Re: Evolution des organismes de la boite de pétri {Hateya et Huyana}   Evolution des organismes de la boite de pétri {Hateya et Huyana} EmptyLun 28 Juil - 13:48


La Boite de pétri...

La pauvre, je crois voir face à moi un poulain apeuré par la main que son éleveur lui tend. Elle tremblerai presque. Je m'imagine ce que c'est, que d'être propulsé, jeté par derrière, dans un nouvel univers totalement étanche, une mer sans bouée à l'horizon, ni écriteau indiquant le sud-ouest. Je me rapproche de celle que je vais parrainer, celle qui regrette sans doute à ce moment précis d'avoir signé en bas d'une feuille pour accepter une activité qui remplira ses semaines -combien? Je ne sais-. Elle doit vraiment apprécier ses études et son orientation, pour venir observer notre environnement sous bulle. Dans une grande ville, elle n'aurait pas vu ces patients déambuler dans les couloirs à la recherche de quelque bouteille d'eau dont l'approvisionnement est parfois long, elle n'aurait pas du affronter le regard de certains membres du personnel, qui forment un club très fermé réservé aux "anciens". Mais elle ne m'aurait pas rencontré. A ce moment précis, je suis déterminée à faire de son stage un moment dont elle se souviendra -non seulement par l'expérience professionnelle qu'elle en tirera, mais aussi par l'approche humaine qu'elle appréhendera. Hateya, c'est son petit nom. très mignon. Hateya, tu seras pour moi comme une petite soeur, si tu l'acceptes; le poulain légèrement plus âgé qui t'incite à faire tes premiers pas sans craindre les papillons. Je m'approche de toi et te touches l'épaule. naturellement, je t'embrasse et te souhaite la bienvenue. "Bienvenue Hateya, je suppose que tu es la stagiaire qui fait des études de biologie? C'est moi qui serais ta marraine durant cette période." Fendre le mur de verre qui nous éloigne encore l'une de l'autre. Et vite. "Suis moi, je vais te présenter quelqu'un". Je pris instinctivement sa main pour la guider, cette Hateya qui calculait sans doute chacun de ses pas et tentait de mémoriser dans sa tête le plan architectural de la structure médicale -impossible avant minimum 2 semaines, j'en ai fait l'expérience-, et je la menais vers une porte. Avant de faire quoi que ce soit, je lui glissais "n'aies pas peur, je ne suis pas le style de personne qui te laisseras avec tes questions et te rangeras dans un coin comme un balai brosse qu'on utilise que pour le ménage de printemps. Ici réside mon patient préféré, un petit jeune de 9 ans. Il est condamné -il le sait. Il est condamné mais il continue à vivre, à avoir des rêves, et à rire. Il est très brave et nous rions beaucoup ensemble.". Je courbais ma main et resserais mon poing pour frapper, quand j'aperçus mon petit patient aux pieds de son lit, les mains jointes, susurrer de ses lèvres une prière. Je souris vers lui -et je sentis qu'il l'avait reçu, et j'expliquai à Hateya: "Son temps de parole avec "Ceux qui le comprennent et l'attendent" selon lui", mieux vaut aller dans une autre chambre". Je fixai Hateya, qui semblait encore secouée de son arrivée ici, au Medical Center, lieu inhospitalier, rigide, glacé parfois, triste souvent, mais heureusement habité par des âmes heureuses et généreuses. je lui proposai de lui faire découvrir l'ensemble des bâtiments, des ailes et couloirs, puis d'aller dans la salle de pause boire un thé angevin, le temps qu'elle m'explique son projet, ses ambitions, sa motivation. Non pour la juger, non, mais vraiment, pour la connaître. Hateya semble être quelqu'un de bien -c'est assez rare dans le coin-. Quelqu'un de bien, quelqu'un que je pourrais aider et conseiller pour cheminer au mieux sur ce sentier escarpé qui se masse devant ses beaux yeux...

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Dernière édition par Huyana A. Livingstone le Jeu 31 Juil - 8:19, édité 1 fois
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Hateya M. Blackwood
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MessageSujet: Re: Evolution des organismes de la boite de pétri {Hateya et Huyana}   Evolution des organismes de la boite de pétri {Hateya et Huyana} EmptyMer 30 Juil - 16:44

Stage medical

La curiosité est un vilain défaut, nous le savons tous. Certains disent que si on l'utilise à bon essient, il peut rapidement devenir un qualité, mais en général les gens n'y croient pas forcément. Par curiosité, on s'attire toujours de problèmes. Malgré tout il suffit de voir la femme qui se tien devant elle, pour qu'Hateya se rende compte, qu'elle remercie même la curiosité de lui avoir fait accepter ce stage. Tandis que la jeune fille ne sait trop comment se comporter avec l'autre infirmière, celle-ci s'avance pour l'embrasser et lui souhaiter la bienvenue, lui demandant ainsi si elle est la stagiaire en étude de biologie. Hateya hoche la tête. La médecine, la biologie, les plantes, les études des choses comme d'autres. Certains à son âge travaille déjà, c'est pour dire, mais Hateya sait que lorsqu'elle aura fini ses études sa place sera à la réserve en tant qu'herboriste. Elle se voit déjà installé une serre dans un endroit paisible, s'occuper des animaux de la forêt ou de tout autre chose. Peut-être même créer un centre médical de secours, même si cela ne servirait pas à grand chose. Elle sera sûrement une attraction pour les touristes qui verront en elle une sorte de survivante de la médecine locale. Mais Hateya partira loin également, peut-être devenir infirmière ou médecin dans une grande ville. New York, San Franscico, Miami, des villes flamboyantes, pleines de vie, et où on peut être ce qu'on veut sans crainte. Un rêve. Elle pense à sa mère en voyant sa marraine. Si maternelle, si protectrice, si aimable, si douce. Les Cheyennes ont une particularité de se genre, c'est l'impression que ça donne : ouvert sur le monde, ouvert aux autres, mais qui demandent du respect autant qu'ils en donnent. Voilà pourquoi certains se liguent contre l'idée de construction du maire de Blackfeet. Parce que le respect n'est pas de mise. Triste à dire. Hateya ne dit rien tandis que sa marraine lui demande de la suivre. Un geste si simple est qu'elle lui prend la main. Étrange d'en parler, mais cette manière semble engageante et les réflexions stupides d'Hateya sur la faute qu'elle pourrait commettre en venant ici, s'éloignent de plus en plus de son petit cerveau. La jeune fille regarde partout où elle va, elle observe sans retenir, étourdie qu'elle est, persuadé qu'elle se perdra dans quelques temps parmi tout les couloirs qui s'offrent à elle. Bien sûr l'hôpital n'est pas grand et sans aucun doute on peut trouver plus impressionnant, mais lorsqu'on vit dans une maison aussi petite que celle des Blackwood, tout paraît bien plus grand. Hateya aimerait voir ce que ça fait de vivre dans une grande maison. Cela doit être amusant et perturbant, mais on doit s'y faire à la longue, trouvé ça petit, médiocre ou normal. Pourtant ce n'est pas tout le monde qui peut se permettre de se trouver dans les lieux aussi grands. Les couloirs, les numéros des chambres défilent devant elle, sans même qu'elle sache où elle se trouve. Oui, où est-elle ? Sûrement au deuxième étage encore, c'est déjà ça de bon à savoir.

Enfin les deux femmes arrivent devant une porte. Que se cache-t-il derrière ? Sa marraine lui explique que son patient préféré se trouve derrière. Il a neuf ans et il est condamné. Un instant Hateya sent un choc dans sa poitrine. Si jeune et déjà si près de la mort. Certes l'espoir, les rêves font que malgré cette condamnation mortelle, il vivra des jours joyeux, mais c'est tout de même affreux au fait d'y penser. Hateya se rends compte alors que cet endroit est bien plus accueillant que ses murs blancs. Sa marraine, dont elle ignore toujours le nom, mais dont elle est sûre de l'avoir vu sur sa convention de stage, lui dit que le gamin et elle rient beaucoup ensemble. Oui c'est ça qui est beau dans la médecine : faire des derniers jours d'un patient, des jours heureux, que son souvenir sur terre soit le meilleur possible. Après il rejoindra ses ancêtres et brillera de milles feu dans le ciel. Car Hateya sait que même si la vie sur terre peut être courte, jamais aucune personne ne meurs vraiment tant qu'on pense à elle. Elle est dans nos cœurs et parmi les esprits qu'on croisent parfois dans un cimetière par exemple. Mais le petit semble être en train de prier avec « ceux qui le comprennent et l'entendent ». Charmante formulation. Hateya comprend le gamin ; la prière est une chose essentielle dans la vie d'un individus. Quand bien même on considérerais qu'il n'existe aucune forme de surnaturel, on peut toujours prier une force au-dessus de nous de faire des miracles. Le deux jeunes femmes s'éloignent. Sa marraine lui fit voir le bâtiment en entier, des ailes, des couloirs, lui expliquant à chaque fois les utilités de chaque endroits. Hateya suit, elle hoche la tête parfois et son cerveau bouillonne en se demandant si elle va réussir à retenir tout ça ou si elle aura oublier tout le lendemain. Et elle se perdra, elle le sait très bien. Peut-être qu'une âme charitable l'aidera à retrouver sa route lorsque ce sera le cas. Enfin les deux jeunes femmes se retrouvent dans la salle de repos. Elle est vide cette salle, mais cela doit dépendre de l'heure et sa marraine veut sans doute lui poser des questions sur les raisons de son stage, sur son histoire personnelle ou même sur ses études. Des formalités en autre chose, dirons nous. Sa marraine lui offre un café et toute deux s'installent à une table. Malgré tout Hateya a une question à poser avant qu'on lui en pose une. La question fatidique.

« Je me demandais ce que le garçon avait comme maladie pour que ce ne soit pas guérissable. Je sais que le Medical Center n'est qu'une sorte d'agent de liaison pour les maladies graves, mais ce gamin, on doit pouvoir faire quelque chose pour lui, non ?

Hateya boit un peu de café, avant de se rendre compte que ce ne sera sûrement pas sa boisson préférée. La sensation sèche qui descend dans sa gorge, le goût infecte lui donne envie de vomir, mais elle se retient. Afin d'éviter un quelconque remarque sur la mixture, elle éloigne discrètement la tasse d'elle, tout en gardant la poignet dans sa main. Sa marraine est une très jolie femme avec des traits magnifiques, des cheveux sombres qu'on devine sous sa charlotte – si on appelle bien ça ainsi. Sans doute doit-elle faire tourner plus d'une tête et Hateya l'envie. Jamais la jeune Cheyenne n'a connu un garçon attiré par elle, c'est une chose inconnue qu'elle aimerait pouvoir vivre. Un jour elle sait que ça arrivera, même si elle espère que ce jour n'arrivera pas trop tard. Hateya sourit, cherchant à montré qu'elle est tout de même prête à faire face à ce qu'elle pourra voir dans le Medical center.

« Cet endroit est très imposant, je trouve, mais je suis prête à en découdre avec lui ! Je vais me donner à fond !

Il vaut mieux rassurer sur ses intentions, elle ne sait jamais si on la juge ou non. Des fois on attends des réponses à des questions non formulés et les réponses ne sont pas celles qu'on attends. Toujours prendre des pincettes avec les gens qu'on ne connaît pas. Triste à dire, dur à faire, mais nécessaire. Pourtant Hateya sent qu'elle s'entendra bien avec sa marraine. Elle veut se montrer amicale et sûre d'elle.

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Huyana A. Livingstone
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MessageSujet: Re: Evolution des organismes de la boite de pétri {Hateya et Huyana}   Evolution des organismes de la boite de pétri {Hateya et Huyana} EmptyJeu 31 Juil - 8:50



La Boite de pétri...

Hateya est le modèle d'une excellente élève: attentionnée, curieuse, elle se montre intéressée par chaque détail que je peux lui apporter sur une salle ou une procédure. Elle fera quelque chose de grand, je le sens. La bienveillance se lit dans ses yeux, dans sa manière de se tenir, de respecter la "zone d'intimité" de tout un chacun, de ne pas brusquer par ses gestes. Je réponds à sa question sans ménagement, parce que la maladie, elle, ne prends pas ses précautions pour advenir, faire souffrir et abréger des vies: "Il est touché d'ostéoporose. Étonnant, tu me diras, pour un jeune garçon, alors que cette maladie touche principalement les femmes d'âge avancé voire ménopausé... S'il avait été du "deuxième sexe", ses risques de mortalité auraient été 3 à 4 fois moins élevés... Des traitements existent. Mais pas ici. Pas maintenant. Trop compliqué à acheminer. a faire entrer. On nous prend déjà pour des hippies drogués, qui mélangent des molécules pour créer des mixtures aux usages plus ou moins. Bref. Alors les autorités font rentrer les médicaments au goutte à goutte. Et notre cas est tellement exceptionnel qu'Ils n'y croient pas, et préfèrent donc ne pas nous soumettre une substance "potentiellement vicieuse". Alors il reste dans sa chambre. On lui demande d'éviter de faire des activités physiques trop intenses, ce qu'il accepte plutôt bien -heureusement". Je soupire intérieurement de la bêtise d'un Etat qui laisse mourir un enfant entre ses mains. Insoutenable, inacceptable, mais accepté -pas d'autre choix: les nombreux recours ont été essuyés par des refus. Dans la salle de repos, l'atmosphère reste lourde de cette rencontre, mais Hateya choisit spontanément d'aborder un autre sujet. Je la vois rejeter de la main sa tasse de café et j'esquisse un sourire; ce breuvage a toujours été imbuvable -à croire que c'est le cas dans tous les distributeurs à café, et dans toutes les salles de pause, à croire que les travailleurs se résument au droit de boire un mauvais café pour tenir la journée. Le choix de stage d'Hateya m'intrigue, alors je la regarde amicalement, sans trop la passer au scanner de haut en bas comme la plupart de mes collègues -déformation professionnelle?-, et manifeste ma curiosité: "Dis-moi, es-tu originaire de cette réserve? pourquoi avoir choisi le Medical Center plutôt qu'un hôpital à la grande ville? Ici, tu ne seras sans doute pas le mieux formée du monde aux nouvelles méthodes; le centre fonctionne avec ses anciennes manières, parfois issues de l'héritage cheyenne, parfois retenues des avancées scientifiques, mais réinterprétées à la mode "Blackfeet". En gros, ici, c'est un entre-deux: ni de l'ordre du cheyenne, ni de la chair de la modernité. Un espace de latence. Comme symbole de l'espace qui sépare parfois la vie et la mort, si on veut." Ma dernière phrase laisse poindre de la tristesse, ou de la mélancolie -restes de mes dernières conversations avec Skah?-, or, ce n'était pas mon intention. Je rassure la jeune fille comme je peux, lui expliquant que, malgré tout, le centre médical s'en sort plutôt bien, et le taux de mortalité est relativement bas pour un bâtiment enserré dans une réserve et un peu coupé du monde. Un arbre de vie dont les racines ont été sectionnées, mais qui maintient son souffle à sa manière. "Le plus beau, ici, ce sont les premiers moments de partage entre la mère et son nouveau-né. Ainsi que les minutes de soutien qu'un patient reçoit de ses proches aux pires moments de douleur -même si on préférerait toujours détourner le regard dans ces moments-là. la vie en grand, sous tous les détails. Cousue ou recousue, cabossée, aseptisée, guérie ou non. Mais toi, Qu'es tu venue chercher ici?", lui demande-je alors, les yeux pétillants à l'idée d'une réponse laissant paraître une vocation, un projet, une ambition pour elle-même, et pour sa communauté.

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Hateya M. Blackwood
Hateya M. Blackwood
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MessageSujet: Re: Evolution des organismes de la boite de pétri {Hateya et Huyana}   Evolution des organismes de la boite de pétri {Hateya et Huyana} EmptyMar 19 Aoû - 11:09

Stage Médical

La grande ville. Les magnifiques villes de lumières où on se perdent. Ces villes remplis de monde où bien sûr les plus importants passent en premier sur la liste. Hôtel plus imposants, maisons plus grandes, tenues plus soyeuses, des caractéristiques qui font bien comprendre à tout le monde que jamais ils ne partageront leur univers. De la populace qui ne connaît que le petit confort qu'on leur offre. Hateya en a déjà vu ici. Elle les a trouvé merveilleux avant de se rendre compte que comme tout les autres, ils la méprisaient même si ce n'était pas pour les même raisons, ça fait toujours mal. La jeune Cheyenne ne peut le nier. Alors qu'elle se surprend à demander pourquoi on ne peut sauver le petit garçon, Huyana répond normalement à sa question. Évidemment ce cas qui semble si particulier ne peut exister pour les autorités supérieurs. Pitoyable ! Laisser un enfant mourir parce qu'on ne croit pas à sa maladie, alors qu'on pourrait très bien venir l’ausculter ici. Ou même ailleurs. C'est injuste, très injuste. Hateya sent de la haine monter en elle mais elle se retient de critiquer tout ça. À quoi cela servirait-il de dire son avis ? Huyana doit sans doute se rendre compte de tout ce qui se passe ici et le soupir qui suit ses propos confirme tout ça. Hateya n'a jamais voulut haïr qui que ce soit, mais elle n'aime pas que certains se prennent pour des puissant grâce à X raisons. C'est donc totalement injuste d'observer ça. Hateya repense à la réserve, au système des Cheyennes dans ce petit endroit qui survit encore à tout ce cataclysme moderne. Il existe un chef de famille dans les réserves, un chef de conseil également, mais ils n'ont droit de critiquer ce que font les uns ou les autres. L'entraide est au rendez-vous quoiqu'on dise. Et le chef du conseil en prend de décision sans l'avis des autres. C'est ainsi que pour le moment les attaques restent bien plus pacifique. Son oncle tente de donner son point de vue, mais le sage qui sert de chef de conseil, reste  impassible. Il faut vivre avec son temps, il faut rester pacifique et ne pas se montrer aussi brutal que les hommes blancs qui sont vils, mesquins, et faible de n'être capable d'utiliser que la force pour réussir ou encore un principe d'autorité hiérarchique. ''Nous avons toujours fonctionné ainsi et nous fonctionneront comme cela''. Un homme sage. Hateya sort de ses rêveries lorsque Huyana reprends la parole. Elle lui demande si elle est originaire de la réserve. Puis par curiosité elle enchaîne sur le pourquoi de choisir ce Medical Center . Hateya écoute attentive les paroles de sa marraine qui lui explique que l'endroit fonctionnent sur un mélange entre moderne et ancien, un entre-deux. La jeune Cheyenne commence à jouer à nouveau avec sa tasse de café, pour répondre un peu gêné à Huyana.

« Oui j'ai toujours vécu dans la réserve. Je ne l'ai quitté que lorsque je suis allée au lycée et même si je peux me déplacer librement maintenant, je suis toujours obligé de rester dans la réserve. Je ne sais pas ce qui m'a poussé à choisir le médical center. Sûrement parce que cet entre-deux m'intéresse. J'étudie les plantes, je sais qu'elles sont celles qui sont comestibles ou non, je sais celles qu'on peut utiliser pour la médecine et ce qu'elles font pour tels maladies. Je pense que nous devons mélanger moderne et tradition pour parvenir à une entende. Je crois que le Medical Center de Blackfeet est comme une sorte de transition entre la réserve, la tradition et le monde extérieur où j'aimerais pouvoir aller un jour.

Elle se rendit compte parfois que lorsqu'elle parlait avec les autres, elle avait tendance à reprendre une sorte d'accent typiquement Cheyenne.  Elle connaissait sa langue dite maternelle et elle pouvait la parler, mais elle avait également dû apprit l'anglais de base. Elle savait donc parler anglais, mais parfois lorsqu'elle ne faisait pas attention l'accent revenait. Encore heureux elle arrivait à faire des phrases correctes pas comme son cousin qui ne pouvait s'empêcher de parler comme Maître Yoda dans le film Star Wars. Oui elle avait vu ce film une fois au cinéma lorsqu'il était passé et elle a l'avait trouvé totalement bizarre. Comme des gens pouvaient se retrouver avec une tête de dark vador, ou même trouver ça normal de vivre sur une planète avec des gens bizarroïdes. Hateya s'était effacée dans son fauteuil, espérant que personne ne la considérerait comme un extra-terrestre, mais comme elle l'oubliait souvent la réserve ce n'était pas la même chose que la ville. Cette allusion à la vie et la mort sonnait très étrange dans la voix de Huyana. Avait-elle vécue quelque chose de difficile par rapport à la mort ? Hateya n'avait jamais vraiment affronter la mort et elle se rendit compte que dans un hôpital on avait constamment à faire à la mort. Mais ils repartaient tous avec leur ancêtres. Elle se promit de prier pour le petit garçon afin que l'homme blanc se décide à bouger pour sauver des vies autre que la leur, que celle des puissants, des urbains comme on disait. Huyana dû lire dans ses pensées car elle ne parla pas de mort mais de vie. Celle des nouveau-né. Elle parla des belles choses qu'on pouvait voir ici. Elle était douce en parlant ainsi, elle pouvait être triste pour un patient, mais Hateya sentait que sa marraine avait de l'expérience, qu'elle savait quelque chose que la jeune Cheyenne devrait apprendre plus tard. Venir chercher quelque chose ? Qu'est-ce que cela pouvait bien être. Que chercher, que trouver ?

« Je ne sais pas ce que je suis venue chercher. Peut-être une solution à ma vie. Je suis venue parce que je ne veux pas que les gens souffrent comme j'ai souffert. Je veux pouvoir aider et apporter soutiens et réconfort. Car après tout parfois quand il n'y a plus personne qui nous sourit, on se sent seule. Alors je veux être cette personne qui sourit aux autres, pour leur faire comprendre qu'ils ne seront jamais seuls.

Hateya sourit à nouveau. Oui elle vient de se rendre compte que c'est exactement pour ça qu'elle a décidé de venir ici. Non également parce qu'elle savait qu'elle pourrait aider, mais tant d'autres réponses se faufilent dans sa tête pourtant celle-ci semble être la meilleure à dire. Huyana n'eut pas le temps de répondre que son bipeur émit un bruit. Une urgence apparemment. Les deux jeunes filles se dirigèrent vers la source de l'émission pour se retrouver dans une pagaille sans nom. Huyana commença à parler avec l'équipe de soin, tandis qu'Hateya observait la scène. Lorsqu'on lui expliqua la situation la jeune Cheyenne ne put s'empêcher.

« Je peux peut-être aider. Je dois avoir quelques concotions dans mon sac.

Elle commença à fouiller tandis qu'elle s'approchait toutes les deux du patient. Elle ne se retint pas et commença à farfouiller partout, lâchant de temps en temps "non ça c'est pas pour ça !". Puis enfin elle trouva une petite fiole et sourit.

« C'est à base de plantes, ça peut peut-être aider à calmer les maux qu'il a. Sinon il va falloir qu'on trouve d'autres plantes.

Elle tendit la fiole à Huyana, consciente qu'une stagiaire n'avait pas la possibilité d'appliquer sa propre médecine.

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